Les Luxembourgeoises ont bien l’intention de célébrer la journée des droits des femmes en se mettant en grève. Si la plupart des manifestations seront digitales, leurs demandes sont claires : elles veulent une semaine de travail moins longue, à salaire égal, et l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes dans les entreprises, en particulier en ce qui concerne le salaire. Selon les données de l’office des statistiques du Luxembourg les plus récentes, l’écart de salaire entre hommes et femmes est estimé à 5,5 %, plus faible que dans le reste de l’Europe. Les Luxembourgeoises demandent également une réforme du congé parental, pour que les pères aient le même congé que les mères. Pour l’heure, depuis le 1^er janvier 2018, le congé paternité (pour les employés du secteur privé) est de 10 jours, tandis que le congé maternité est divisé en un congé prénatal de 8 semaines avant le terme prévu de l’accouchement, et un congé postnatal de 12 semaines après la date effective de l’accouchement. Interpellé, le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, Dan Kersch, a reconnu les problèmes et promis de chercher des solutions…