Mais le projet maintient le principe des 48 heures de travail maximum par semaine. « Si un salarié travaille huit heures par jour, il aura six jours de travail par semaine. Si l’entreprise opte pour une journée de douze heures, cela signifie quatre jours de travail et trois jours de repos, a expliqué Apurva Chandra, le secrétaire au Travail et à l’Emploi. Nous ne forçons pas les entreprises, nous leur donnons la possibilité de s’adapter aux changements culturels concernant les modes de travail », a-t-il poursuivi. Les syndicats se sont émus de l’éventualité d’une journée de douze heures. Le secrétaire au Travail et à l’Emploi a accepté d’examiner ces objections et a précisé que les entreprises devraient nouer un accord avec les salariés pour déterminer avec eux ce qui serait approprié comme rythme de travail. « Le ministère veut s’assurer que les entreprises ne seront pas en mesure d’exploiter leurs salariés », a-t-il conclu… Une étude de 2020 a montré que les salariés indiens estiment que le principe de la semaine de quatre jours ne serait appliqué qu’en 2025 au plus tôt, d’autant que, dans nombre de cas, ils doivent déjà travailler plus de cinq jours par semaine. Une fois finalisé, le nouveau Code du travail, qui inclut également un salaire minimum, une visite médicale gratuite pour les salariés et des protections sociales pour les travailleurs de la gig économie, pourrait être mis en œuvre à partir du 1^er avril prochain.