Ils perçoivent de faibles rémunérations, avec un salaire horaire net médian de 10,4 euros contre 12,2 euros pour l’ensemble des salariés. Leur volume médian d’heures travaillées sur deux ans atteint seulement 2 841 heures, contre 3 579 heures pour l’ensemble. Les jeunes, les femmes et certains secteurs du tertiaire sont les plus concernés par cette précarité durable (au moins deux ans). 35 % sont âgés de moins de 30 ans (contre 23 % dans l’ensemble des salariés), même si une part d’entre eux financent leurs études par le biais de jobs à temps partiel et à durée limitée, et qu’ils peuvent choisir cette situation. Les femmes occupent des emplois peu valorisés, moins qualifiés, et sont davantage amenées à multiplier les employeurs. Les secteurs des services administratifs et de soutien, éducation, santé et action sociale, restauration et hôtellerie, sont les plus touchés. En effet, leurs activités les moins qualifiées sont soumises à une flexibilité des horaires et des effectifs. Les perspectives d’amélioration de leur situation professionnelle sont limitées, car « à ce jour, la formation ne semble pas encore à la hauteur des enjeux ». 41 % déclarent ne pas pouvoir faire de demande de formation, contre 27 % de l’ensemble des salariés.