Le mouvement s’accélère. De la PME à la multinationale, de plus en plus d’entreprises semblent séduites par le « label » entreprise à mission. En 2025, 10 000 sociétés pourraient l’avoir adopté et avoir ainsi inscrit dans leurs statuts une finalité d’ordre social ou environnemental, selon les prévisions de l’Observatoire des entreprises à mission. Cet engagement pour un capitalisme responsable fait écho à une attente forte de la société qui n’a fait que se confirmer avec la crise. Cette dernière ayant profondément modifié la perception du rôle des entreprises. Une étude réalisée par l’Institut de l’entreprise, en septembre dernier, montre en effet que près de deux Français sur trois considèrent qu’elles ont le pouvoir d’améliorer le monde dans lequel on vit. Les moins de 35 ans étant les premiers à le penser. En affichant un objectif autre que le seul profit, les entreprises à mission réconcilient performance économique et contribution sociétale. Un moyen pour elles de répondre aux enjeux de demain, d’asseoir leur notoriété auprès des consommateurs, des citoyens et des fournisseurs, mais aussi d’attirer et de fidéliser les talents.