logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

L’actualité

Alternance : L’intérim signe un accord Pro-A

L’actualité | publié le : 08.02.2021 | Benjamin d’Alguerre

La branche du travail temporaire a signé à l’unanimité un accord portant sur la facilitation des mobilités et des reconversions professionnelles pour les travailleurs intérimaires par la voie de l’alternance (Pro-A).

Selon les baromètres établis par Prism’Emploi, la fédération patronale des entreprises de travail temporaire, la crise sanitaire aurait détruit l’équivalent de près de 110 000 emplois équivalents temps plein. « Dans ce contexte inédit, l’accompagnement et l’anticipation des mobilités et des reconversions professionnelles sont au cœur des enjeux de l’emploi et de la formation dans la branche », explique Prism’Emploi. C’est à cette fin que les six organisations syndicales de la branche (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO et Unsa) et Prism’Emploi ont signé à l’unanimité, le 22 janvier, un accord visant à valoriser le dispositif de reconversion ou de promotion par l’alternance (« Pro-A ») pour les salariés intérimaires en CDI. Des discussions sont en cours avec le ministère du Travail pour étendre le bénéfice de l’accord à tous les travailleurs temporaires, indépendamment de leur statut.

L’accord dresse une liste de certifications professionnelles éligibles à la Pro-A répertoriées à partir de l’identification d’une trentaine de métiers en tension et en développement au sein des principaux secteurs utilisateurs. Parmi eux sont plus particulièrement ciblés les métiers en transformation ou en mutation, comme les préparateurs de commandes…, les métiers en déclin ou en obsolescence (rémouleur, poinçonneur…), ainsi que ceux en développement (community manager, digital planner…), en tension ou concurrencés par l’auto-entrepreneuriat ou le travail détaché (routiers et ouvriers du bâtiment).

Les cursus de formation en alternance seront pris en charge par Akto, l’Opco de la branche, à hauteur de 17 euros de l’heure. Les partenaires sociaux se sont accordé une clause de revoyure à six mois pour établir un premier bilan des résultats de l’accord et, éventuellement, remettre à jour la liste des métiers concernés.

Auteur

  • Benjamin d’Alguerre