Cinq grands profils de répondants se dégagent. Dans le premier, les jeunes veulent progresser en interne en s’épanouissant dans le travail (31 % des interrogés). Ils ont confiance en l’avenir et ne craignent pas de perdre leur emploi. Tous les voyants de leur qualité de vie au travail sont au vert : « Ils sont satisfaits de leur situation professionnelle dont ils jugent les conditions de travail confortables, et parfaitement conciliables avec leur vie familiale. » Plus souvent diplômés de l’enseignement supérieur que les autres, ils occupent des emplois plus qualifiés que la moyenne. Dans le second groupe (16 %), les jeunes envisagent de créer leur propre entreprise. Ce sont surtout de jeunes hommes travaillant plus souvent dans de petites entreprises du commerce ou de la réparation automobile. Ils sont nombreux à estimer que leur travail n’est « pas assez payé » et à craindre le chômage. Dans le troisième groupe (16 %), on trouve des jeunes massivement insatisfaits du travail exercé, jugé « inintéressant, non conforme à leur qualification, pénible, mal rémunéré, ennuyeux, marqué par des horaires décalés et des gestes répétitifs ». Dans le quatrième (22 %), les salariés souhaitent une meilleure conciliation entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle et familiale (22 %). Ils souffrent d’horaires décalés et chargés (plus de 45 heures), malgré l’intérêt qu’ils portent à leur travail. Dans le dernier groupe (15 %), les salariés n’envisagent pas de changement professionnel et se disent satisfaits de leur poste. Ce sont souvent des ouvriers, dont une large part de conducteurs de véhicules.