Julie Payette, gouverneure générale du Canada, chargée de représenter la reine d’Angleterre dans le pays – un poste essentiellement cérémoniel – vient de présenter sa démission. La raison ? Des rapports, émanant de son personnel, selon lesquels elle traitait si mal ses collaborateurs que certains finissaient en larmes. Déjà, en juillet dernier, les médias avaient recueilli le témoignage de plusieurs membres de l’équipe de Julie Payette, décrivant un environnement professionnel toxique. Critiqués pour leur performance, les membres de l’équipe, convoqués dans son bureau, en étaient ensuite renvoyés sans ménagement. Quelques semaines plus tard, l’administration canadienne a lancé une enquête, avec l’aide d’un cabinet extérieur spécialisé. L’enquête qui a été diligentée a confirmé le harcèlement dont étaient victimes les membres de l’équipe de la gouverneure. Publié il y a peu, le rapport a scellé le sort de cette ancienne astronaute, nommée en 2017 par le Premier ministre Justin Trudeau. Elle a jeté l’éponge. Sans toutefois reconnaître les faits. « Tous les employés du gouvernement du Canada ont le droit de travailler dans un milieu sain et sécuritaire, et nous prendrons toujours cette question très au sérieux », a déclaré le Premier ministre à la suite de sa démission.