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Centralisation

Billet | publié le : 25.01.2021 | Nathalie Tran

Un an après sa mise en place dans les entreprises de plus de 11 salariés, le comité social et économique (CSE) ne fait toujours pas l’unanimité. Si le patronat s’accommode plutôt bien de la fusion des instances représentatives et y voit une source d’efficacité et de simplification, les organisations syndicales, quant à elles, restent plus critiques vis-à-vis de l’instance unique. Au top 5 des griefs exprimés contre la réforme de 2017 : la diminution du nombre d’élus, la baisse des heures de délégation, le remplacement des délégués du personnel par des représentants de proximité au gré des accords, les réunions allongées et le manque de temps pour assurer les différentes missions. Car qui dit fusion dit aussi, pour les élus, prise en charge de l’ensemble des activités précédemment exercées par les délégués du personnel, les CE et les CHSCT. Un nouveau fonctionnement qui n’est pas sans susciter leur inquiétude quant à la viabilité de leur travail à long terme. Interrogés par l’Ifop pour Syndex, au moment du passage obligatoire en CSE, ces derniers pointaient un risque d’épuisement et de perte de motivation lié à la surcharge de travail qui, in fine, pourrait avoir des conséquences sur la qualité du dialogue social et rendrait plus difficile le recrutement de nouveaux élus…

Auteur

  • Nathalie Tran