Interrogés aux mois de septembre et octobre, ils attribuent principalement cet impact aux répercussions économiques de la pandémie, loin devant les problèmes sanitaires, leur santé ou celle de leurs proches. Dans ce contexte, ils sont plutôt « pessimistes quant à leurs perspectives de retour à l’emploi », avec un « état d’esprit général moins optimiste » qu’à l’accoutumée. Environ la moitié des demandeurs d’emploi interrogés (51 %) « estiment avoir une probabilité moyenne ou élevée de ne pas retrouver un emploi même avec un contrat de moins de six mois », et une proportion supérieure (56 %) ne pense pas pouvoir obtenir un contrat plus long ou un CDI. Par conséquent, 90 % des demandeurs d’emploi indiquent « qu’ils seraient prêts à faire au moins une concession afin de voir leur projet professionnel aboutir ». Ces concessions concernent en premier lieu la nature des missions recherchées (pour 82 % des demandeurs d’emploi), la signature d’un contrat en CDD ou saisonnier (73 %), utiliser la voiture tous les jours (70 %), effectuer une mission d’intérim (67 %), accepter un emploi à temps partiel (57 %), ou encore accepter un emploi sous-qualifié par rapport aux compétences (51 %). Leurs conditions de recherche évoluent également. L’étape de l’entretien se fait dorénavant dans la moitié des cas à distance, plus souvent par téléphone qu’en visioconférence.