La société ADP, spécialisée en services RH et gestion de paie, a adopté une nouvelle approche en 2019 : le StandOut. Face à la nécessité d’être toujours plus flexible et afin de s’adapter à l’exigence toujours plus forte des clients, le siège américain d’ADP l’a mise en œuvre en 2018. En identifiant les points forts de chacun – « car il est prouvé qu’il est plus facile de cultiver les points forts plutôt que de tenter de corriger les points faibles », précise Elodie Gourmellet, DRH France et Suisse d’ADP – la méthode vise à faire un point trimestriel pour établir les priorités des collaborateurs.

De fait, compte tenu des conditions de marché, des objectifs fixés en début d’année peuvent se révéler rapidement obsolètes.

Déployée pour les 2 100 collaborateurs de la filiale française, la méthode s’est avérée particulièrement utile ces derniers mois, dans le contexte de pandémie. Aux entretiens trimestriels s’ajoutent des points hebdomadaires pour déterminer les priorités de la semaine. « Ces échanges très réguliers entre managers et collaborateurs sont très salutaires. Nous pensons que les collaborateurs sont plus performants sur 52 sprints plutôt que sur un seul marathon », poursuit la DRH, en faisant allusion à l’entretien annuel d’évaluation, pratiqué jusqu’à l’an dernier. C’est grâce à l’approche StandOut, assortie d’une plateforme, que les équipes, en télétravail complet depuis le premier confinement, « ont réussi à gérer la situation et à garder le lien », ajoute-t-elle. Les managers s’apprêtent, à la fin décembre, à pratiquer leur deuxième évaluation trimestrielle. Ils sont accompagnés, par le biais d’une formation, de même que les collaborateurs ont bénéficié de séances d’e-learning. L’accueil, des deux côtés, a été bon. Et « il n’y a pas de surprise en fin d’année », dit-elle. D’autant que les managers d’ADP ont été formés, dans le cadre de l’approche StandOut, au feed-back constructif.