logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

L’actualité

Nouvelle-Zélande : Unilever expérimente la semaine de quatre jours

L’actualité | Internationale | publié le : 14.12.2020 | L. Z.

Unilever vient d’annoncer qu’il allait tester, pour ses 81 salariés en Nouvelle-Zélande, la semaine de travail de quatre jours, devenant ainsi l’une des premières multinationales à expérimenter cette organisation du travail. Les salariés décideront eux-mêmes chaque semaine des quatre jours de travail qu’ils veulent effectuer, à salaire égal bien entendu. L’expérience a débuté ce mois-ci et durera un an. Elle sera supervisée par l’université de technologie de Sydney, en Australie, qui étudiera la productivité des salariés. Si les résultats sont concluants, Unilever envisage d’étendre la pratique. « Nous espérons que cette expérimentation valide le rôle de catalyseur qu’a eu la pandémie de Covid-19 sur les nouvelles façons de travailler et permette à Unilever d’être la première multinationale à adopter des pratiques qui apportent des avantages aussi bien pour les salariés que pour l’employeur », a ainsi déclaré Nick Bangs, le directeur général d’Unilever Nouvelle-Zélande, dans un communiqué. La Nouvelle-Zélande est en effet à la pointe sur la semaine de quatre jours. En 2018, une petite entreprise, Perpetual Guardian, avait testé le concept et l’avait pérennisé. Le DG d’Unilever a indiqué que cet exemple l’avait incité à explorer la semaine de quatre jours. D’autres entreprises ont également été inspirées par l’expérience néo-zélandaise. Ainsi, l’an dernier, Microsoft Japon a fermé ses bureaux tous les vendredis en août. La réduction du temps de travail n’a pas pesé sur la productivité. Au contraire, mesurée au travers des ventes réalisées par les salariés, la productivité a bondi de 40 % sur le mois, comparé aux mois d’août précédents. Microsoft a en conséquence lancé une deuxième expérimentation au Japon et encouragé les entreprises nipponnes à faire de même.

Auteur

  • L. Z.