Les mesures de protection sanitaires réduiraient la productivité pour 46 % des entreprises des services, rapporte l’Insee le 17 novembre dans sa note de conjoncture. Ces dispositions sont diverses : port du masque, distanciation physique, réorganisation des locaux, augmentation des fréquences de nettoyage, des adaptations d’horaires et des roulements du personnel, etc. Dans le bâtiment, « les mesures sanitaires se traduisent par des retards importants sur les chantiers et peuvent parfois conduire à revoir complètement leur organisation ». Dans l’industrie, « la mise en place de la distanciation physique se traduit par une réorganisation des chaînes de production : limitation à un salarié par poste, horaires décalés, etc. ». Dans les services, « les entreprises soulignent surtout le coût en gestion des ressources humaines : négociation des accords de télétravail, mise à disposition du matériel, révisions fréquentes des plannings du fait des absences du personnel directement liées à l’épidémie (garde d’enfants, gestion des cas contact, etc.) ».