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« Une forte demande de dialogue social »

L’actualité | publié le : 30.11.2020 | Gilmar Sequeira Martins

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« Une forte demande de dialogue social »

Crédit photo Gilmar Sequeira Martins

Gilles-Laurent Rayssac, président de Res Publica, livre son analyse des résultats de l’enquête « #Monretourautravail, Jenparle ! ».

Que révèle cette nouvelle enquête ?

Dans la première enquête Montravailàdistance, il y avait une importante part positive quant à la confiance des salariés dans les managers. Là, la confiance dans les managers a baissé, de même que la qualité de la relation. La qualité de la collaboration entre équipes et au sein des équipes est moins bonne qu’après le confinement. Finalement, il semble que la façon dont les choses se sont déroulées durant le premier confinement a constitué une parenthèse, le déconfinement marquant un retour au fonctionnement classique, à la situation qui prévalait auparavant.

Quelle évolution majeure notez-vous ?

L’enquête amène à une seconde conclusion, à savoir que les salariés portent un regard assez pessimiste sur des aspects importants tels que le travail collectif, l’équilibre vie pro/vie privée, l’ambiance, la motivation, la charge de travail ou la confiance. Sur tous ces aspects, la vision négative l’emporte de façon assez importante. Les entreprises seront-elles à l’avenir plus soucieuses du bien-être de leurs salariés ? Une majorité (51 %) répond par la négative. Une vision similaire se dégage aussi lorsqu’est évoquée la possibilité dans le futur que les salariés des activités essentielles soient mieux rémunérés ou que les entreprises prennent mieux en compte leur responsabilité sociale et environnementale. Les majorités ne sont pas très fortes mais elles révèlent une vision négative.

Que demandent les salariés ?

Cette enquête montre aussi, et c’est ma troisième conclusion, qu’il y a une forte demande de dialogue social. Les salariés veulent être impliqués à 83 % dans l’organisation du travail, à 78 % dans l’organisation du temps de travail, à 77 % dans l’organisation de l’espace de travail, à 82 % dans la détermination des conditions de travail… La demande est claire et massive. Cela montre bien leur volonté d’être pris en compte dans ces décisions. Or pour l’instant, ce n’est pas un schéma particulièrement développé en France.

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins