Les partenaires sociaux de deux fédérations de l’artisanat alimentaire, la CFBCT (boucherie, boucherie-charcuterie et boucherie hippophagique, triperie, commerce de volailles et gibiers) et l’OPEF (commerces de détail, de demi-gros et de gros de poissons, coquillages et crustacés) se sont unis le 17 novembre, pour former une nouvelle structure : l’Association des représentants des employeurs des métiers de l’alimentation, ou Remalim. Une nouvelle venue dans le champ social, située dans le giron de l’U2P avec quote-part CPME, et qui chapeaute désormais quelque 15 000 employeurs, 20 000 points de vente et 50 000 salariés.

« Cette fusion est le fruit d’un travail de longue haleine engagé dès la signature de l’accord de méthode du 14 mars 2019 qui visait à définir un protocole préalable à la rédaction d’une convention collective commune », détaille Jean-François Guihard, président de la CFBTC. Le protocole étant achevé, la nouvelle convention collective devrait voir le jour dans le courant du premier semestre 2021. Les deux fédérations entretenaient une proximité de longue date. Déjà proches au niveau des métiers qu’elles représentent, elles partageaient en outre les mêmes locaux, au 98, boulevard Pereire dans le 17e arrondissement de Paris. L’initiative de la fusion s’inscrit dans le processus du rapprochement des branches engagé depuis la publication du rapport Combrexelle en 2015, mais aussi en prévision de la nouvelle mesure de la représentativité patronale qui doit s’engager fin 2020-début 2021. « Nous porterons cette nouvelle représentativité ensemble », précise Jean-François Guihard. D’autres dossiers sont à l’agenda des prochains mois pour la nouvelle structure qui prévoit de revoir ses accords prévoyance, formation professionnelle et apprentissage.