Seul un peu plus d’un tiers des dirigeants ont mentionné le risque routier dans leur DU, selon une étude MMA/Ifop1. La pratique se développe néanmoins, en hausse de 5 points par rapport à 2019 et de 13 points depuis 2016. Elle est aussi plus répandue dans les entreprises mettant à disposition un véhicule professionnel (43 %) ou parmi les sociétés du BTP (51 %). Cependant, le risque routier reste sous-évalué par les TPE/PME : à peine 22 % des dirigeants sont conscients que les accidents de la circulation sont la première cause d’accident mortel du travail (proportion stable depuis 2016). Le danger est pourtant bien présent depuis le début de la crise Covid-19 puisque 13 % des employeurs observent un recours accru de leurs salariés à leur véhicule personnel pour se rendre au travail. L’étude pointe également une carence au niveau des actions de prévention. Ainsi, 79 % des répondants n’ont mené aucune action au sein de l’entreprise (sans changement depuis 2016). Parmi les sociétés engagées dans des démarches de prévention, 47 % ont toutefois instauré un droit à la déconnexion des salariés sur les trajets professionnels (contre 32 % en 2017).