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Attentisme

Billet | publié le : 09.11.2020 | Nathalie Tran

Depuis le 1er janvier 2019, le plan de formation des entreprises a cédé la place au plan de développement des compétences. Une substitution motivée par la volonté d’offrir une plus grande liberté pédagogique aux entreprises, de valoriser les actions favorisant le développement des compétences et de faciliter la gestion administrative de la formation. L’intention de la réforme est louable. Pourtant, deux ans après la promulgation de la loi « Avenir professionnel », la « libération des énergies et des initiatives » souhaitée par le gouvernement se fait toujours attendre. Car les nouvelles perspectives offertes aux entreprises, aussi prometteuses soient-elles, ne compensent pas la suppression des fonds mutualisés des Opco, dont l’accès est désormais réservé aux sociétés de moins de 50 salariés. Si le nouvel outil ne décolle pas, c’est principalement pour des raisons financières. Espérons donc que la manne promise aux employeurs de 51 à 300 salariés par le ministère du Travail, dans le cadre du plan de relance, permette au plan de développement des compétences d’atteindre enfin son but : maintenir l’employabilité des salariés au regard des transformations technologiques et organisationnelles, tout en permettant aux entreprises de disposer des compétences nécessaires à leur évolution afin de rester dans la course.

Auteur

  • Nathalie Tran