logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Le point sur

Qualité de vie au travail : O2 aide les parents célibataires dans leur vie personnelle

Le point sur | publié le : 02.11.2020 | A. F.

Aide à domicile, auxiliaire de vie, assistant ménager, nounou… Alors que ces métiers peu qualifiés, exercés le plus souvent à temps partiel, emploient massivement des femmes, O2 a pris à bras-le-corps la question de la monoparentalité.

Depuis son accord sur la qualité de vie au travail et l’égalité professionnelle signé en 2018, O2, qui compte 10 000 salariés, multiplie les mesures pour aider ses collaborateurs à la tête de famille monoparentale à mieux articuler leur vie professionnelle avec leurs obligations familiales. « Le secteur des services à la personne rencontre des difficultés à attirer et à fidéliser les candidats. Beaucoup viennent dans nos métiers, peu qualifiés et payés au smic, pour subvenir à leurs besoins en attendant de trouver mieux, déplore Estelle Chevrollier, responsable RH d’O2. Alors que nous recrutons 4 000 personnes par an, c’est essentiel de contrer ce turnover en proposant des solutions qui permettent aux salariés d’assumer leur rôle de parent tout en s’épanouissant au travail. »

Récupérer les enfants à la crèche, les accompagner à leurs rendez-vous médicaux, s’absenter pendant les vacances scolaires… Pour aider les mères célibataires à assumer leurs responsabilités parentales, les directeurs d’agences planifient les interventions chez les clients en s’adaptant aux contraintes des mères de famille. « Si les horaires de travail ne sont pas compatibles avec leur situation familiale, les mères élevant seules des enfants en bas âge risquent de s’absenter et de quitter l’entreprise. En trouvant le juste équilibre entre les souhaits des clients et les disponibilités des salariées, nous avons la garantie que les personnes seront plus investies dans leur travail et qu’elles réaliseront des prestations de qualité, car elles seront moins préoccupées par leur vie personnelle », estime Estelle Chevrollier.

La garde d’enfants, première nécessité

Comme la principale difficulté des familles monoparentales reste la garde des enfants, O2 réserve trente berceaux au sein du réseau de crèches Babilou à Lille, Bordeaux, Le Mans, Nantes, Lyon et en Île-de-France. En parallèle, pour aider les parents à accroître leur temps de travail, elle propose à ces collaboratrices une réduction de 30 % sur les tarifs de ses prestations. « Dans la plupart des grandes villes, le nombre de places en crèche est insuffisant pour répondre à la demande et, s’ils n’ont pas de dispositifs de garde, les parents célibataires risquent de renoncer à l’emploi. Les familles monoparentales ont moins de ressources financières pour faire garder leurs enfants que les familles avec deux parents et n’ont pas de relais à la maison. Nous avons donc retenu la monoparentalité comme premier critère d’attribution de nos berceaux », justifie Estelle Chevrollier. Mère célibataire, Gladys, embauchée par O2 en 2019, espère, pour réduire ses heures perdues dans les transports, décrocher une seconde place chez Babilou, après en avoir obtenu une première : « J’ai déposé des dossiers pour faire garder le dernier, mais je n’ai pas eu de réponse positive. L’entreprise a réussi à me trouver une place sinon j’aurais dû rester à la maison et, sans salaire, je n’aurais pas pu faire vivre ma famille. Mais comme il n’est pas dans la même structure que l’aîné, je suis obligée de me lever tous les matins à cinq heures pour déposer les enfants dans deux crèches différentes, l’un à Ivry et l’autre à Fresnes, avant de commencer le travail. »

Alors qu’elle est actuellement contrainte de sous-louer, elle a déposé un dossier pour obtenir un logement grâce à O2 qui accorde, dans le cadre de son partenariat avec Action Logement, des points supplémentaires aux parents célibataires pour qu’ils puissent décrocher plus facilement un appartement correspondant à leur situation familiale à proximité de leur zone d’intervention. « On sait que le profil des familles monoparentales plaît moins aux bailleurs que les couples qui ont un double salaire, et donc des capacités financières plus importantes pour payer le loyer. Elles se retrouvent dans des logements trop petits, avec une seule pièce, éloignés de leur lieu de travail, regrette Estelle Chevrollier. C’est donc capital d’accorder ce coup de pouce pour faciliter leur quotidien. »

Auteur

  • A. F.