L’Industreet, le campus créé par Total dans le but de former gratuitement 400 jeunes de 18 à 25 ans, avec ou sans qualification, aux nouveaux métiers de l’industrie, qui ouvrira ses portes à Stains fin 2020, vient de nouer un partenariat avec le Réseau E2C France (Écoles de la 2^e chance). Le but est de sensibiliser un plus grand nombre de jeunes aux débouchés de l’industrie. De fait, malgré une image souvent négative, le secteur cherche de nombreux talents et offre des perspectives d’emploi sérieuses et durables aux jeunes qui n’ont pas encore trouvé leur voie ou la formation qui leur convient. C’est pour apporter une réponse à ce défi économique et social que Total Foundation a créé le campus de L’Industreet, qui bénéficiera donc du maillage des E2C.

L’objectif de ce partenariat est d’identifier 100 jeunes à travers la France qui seraient de bons candidats et de créer une passerelle entre les stagiaires des Écoles de la 2^e chance et L’Industreet. Le Réseau E2C France, qui offre un accompagnement individualisé à des jeunes de 16 à 25 ans dépourvus de qualification ou de diplôme afin de développer compétences et savoir-être, est implanté sur 133 sites en France. Les E2C accueillent plus de 15 000 jeunes par an. Et en 2019, 63 % des stagiaires E2C ont accédé à un emploi ou à une formation, à l’issue de l’accompagnement personnalisé. Parmi les huit projets liés à l’industrie, E2C a notamment l’E2C Grand Lille et son Parcours métiers industrie, l’E2C Toulouse, qui offre une deuxième chance pour accéder aux métiers de l’industrie ou l’EC2 Charente et Poitou qui propose également un Parcours industrie/Parcours d’avenir.

Total Foundation, qui a fait de l’éducation et de l’insertion professionnelle des jeunes l’un des axes de son engagement sociétal, s’est en outre engagée, en mars 2018, à apporter à la Fédération nationale des écoles de production (Fnep) un soutien financier de 60 millions d’euros sur dix ans, avec l’objectif d’épauler ces écoles en France. Le soutien sur le long terme de Total Foundation vise à contribuer au développement du réseau de ces écoles, qui passera de 25 à 100 établissements pour accueillir 4 000 jeunes à horizon 2028.