Selon une enquête réalisée par Malakoff Humanis à partir du baromètre annuel de novembre 2019 et d’études flash réalisées en février, avril, mai et juin 2020, la crise sanitaire a révélé le potentiel du télétravail. Alors que certaines entreprises rechignaient à le mettre en place ou que seuls certains salariés en bénéficiaient (les cadres d’entreprises à hauteur de 69 %, le secteur des services pour 45 %, les managers pour 44 %, ainsi que, principalement, les salariés d’Ile-de-France (41 %) dont le temps de transport est élevé), le confinement a changé la donne. Au profil des télétravailleurs classiques est venu s’ajouter celui d’autres catégories de salariés moins enclines au télétravail, notamment les femmes (54 %), les professions intermédiaires (35 %), les salariés occupant une fonction administrative (19 %), ainsi que ceux n’exerçant pas d’activité d’encadrement (75 %). En fait, on s’aperçoit qu’un salarié sur deux a un emploi télétravaillable, conclut l’étude de Malakoff Humanis.