C’est le salaire médian des cadres en 2019 publié par l’Apec*. Après plusieurs années de hausse constante, un ralentissement se profile : moindres augmentations en NAO, ralentissement prévisible de la mobilité externe, chute des variables liées aux résultats… L’impact de la crise devrait se ressentir en particulier sur l’intéressement et la participation. En 2019, un cadre sur trois avait bénéficié de l’intéressement et de la participation. Bref, la crise n’aura pas seulement un impact sur l’emploi des cadres. Elle aura aussi certainement un impact sur leurs salaires et devrait creuser les inégalités et disparités déjà existantes. Notamment, et bien que le baromètre mette en lumière une progression de + 46 % du salaire moyen des femmes en 2019, contre + 1,7 % pour les hommes, à profil identique, un écart salarial de 8 % persiste toujours au profit de ces derniers. De même, les cadres ayant connu une période de chômage entre deux postes en 2019 n’ont pas bénéficié des mêmes progressions de salaire que leurs homologues en activité ayant changé d’entreprise. Et 28 % de ceux qui étaient au chômage ont vu leur salaire diminuer par rapport à leur précédent poste.