Le 30 juin dernier, le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB) et les 14 centres de formation d’apprentis (CFA) du secteur de la banque ont fusionné au sein d’une entité unique : l’École supérieure de la banque (ESB). Avec ses presque 40 000 apprenants accueillis chaque année (4 000 alternants, 3 000 apprenants étrangers et 35 000 stagiaires de la formation continue), ses 67 centres de cours et son implantation dans 25 pays, la nouvelle entité devient, en termes d’infrastructures et de contrats gérés, l’un des principaux organismes de formation français. « La loi Avenir professionnel a constitué le point de départ de notre réflexion sur ce changement de marque. En libéralisant l’apprentissage et en mettant en place un CPF monétisé qui transfère en partie la gestion de la formation aux salariés, le changement de structure s’imposait pour répondre aux besoins de la profession. Pour nous, c’est un saut quantique », explique Michel Piano, directeur général de l’ESB.

Si le nouvel organisme continuera à assurer les formations réglementaires du monde de la banque et de l’assurance et à dispenser les formations en alternance du secteur (du BTS au master), l’offre de formation va désormais clairement prendre le cap du digital. « La crise du coronavirus nous a obligés à passer notre activité formative au distanciel et nous allons continuer sur cette voie. Cette conversion massive au e-learning constitue également une façon d’apporter une réponse aux nouveaux enjeux induits par la loi du 5 septembre 2018, mais aussi au développement grandissant de la concurrence », poursuit Michel Piano. Prochaine étape pour la nouvelle structure : l’inscription, prévue en septembre, de son offre de formation sur la plateforme Moncompteformation.fr afin de permettre aux salariés de la banque, mais aussi aux individus intéressés par une reconversion dans ce secteur par le biais de leur CPF, de pouvoir accéder au panel formatif de l’École.