C’est le pourcentage de Français qui ont le sentiment d’occuper un bullshit job, selon une enquête Randstad publiée le 7 juillet. Ainsi, plus d’un salarié sur quatre ne perçoit pas le sens et l’utilité de son emploi. Pour 16 % d’entre eux, la pandémie a agi comme un révélateur mais 13 % avaient déjà ce sentiment avant la crise. Pour remédier à cette situation, près d’un tiers des personnes interrogées (30 %) envisagent une mobilité professionnelle malgré une sortie de crise qui s’annonce délicate. Elles sont 17 % à penser redonner du sens à leur travail en conservant leur poste dans un secteur différent, 12,5 % en évoluant au sein de leur organisation, 11,5 % en lançant leur propre entreprise et 10 % en travaillant dans une association ou une ONG. Enfin, 9 % sont prêtes à changer radicalement de métier et 2 % à prendre un poste de « première ligne » (infirmier, employé dans la grande distribution, opérateur dans l’agroalimentaire…). Les hommes sont davantage concernés par la quête d’un emploi porteur de sens (36 % contre 23 % des femmes), ainsi que les plus jeunes (57 % des 18-24 ans). Les seniors (55-67 ans), en revanche, ne sont que 17 % à envisager de bouger.