À la recherche d’un premier emploi, les jeunes diplômés de l’université Rikkyo, à Tokyo, se sont livrés à une enquête. Alors qu’ils devaient effectuer leurs entretiens par vidéoconférence, du fait du confinement, ils se sont aperçus que les informations qu’ils recevaient de la part d’employeurs potentiels décrivaient très imparfaitement l’entreprise telle qu’elle était vraiment. Les recruteurs, en face, en ont également convenu. Ainsi, seulement 43,4 % des jeunes diplômés et 55,1 % des recruteurs estiment que les entretiens en ligne aident réellement les candidats à se faire une idée de ce que travailler dans l’entreprise voudra dire. Des scores respectivement à 35,1 points et 23,7 points en dessous des estimations dans le cas d’entretiens physiques. Les entretiens en ligne ont eu tendance à être plus courts et moins pointus que les entretiens physiques, ne serait-ce que parce que les candidats étaient mal à l’aise chez eux ou s’inquiétaient d’un enregistrement de la conversation. Sans oublier qu’il est impossible d’avoir une perception de l’ambiance dans l’entreprise à distance… Avec, à la clé, un risque d’échec dans le recrutement, et un départ rapide de la société de la part des jeunes recrues.