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Le risque de pauvreté pèse sur les seniors

Les clés | Tendance éco | publié le : 22.06.2020 |

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Le risque de pauvreté pèse sur les seniors

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À l’approche des 60 ans, le risque d’être « principalement au chômage » s’accroît au fil du temps pour atteindre 16 % à 59 ans dans la génération du baby-boom de 1946, indique la Drees le 6 juin 2020. La sortie d’activité en fin de carrière n’étant pas un « processus linéaire » pour de nombreuses personnes de plus de 50 ans, les seniors dits « NERP » pour « ni en emploi, ni à la retraite ou en préretraite », sont aussi de plus en plus nombreux. Cet acronyme est le pendant de NEET (not in Education, Employment or Training), qui désigne les jeunes qui ne sont ni étudiants, ni employés, ni en formation. Chez les NERP, 26 % sont au chômage au sens du BIT. Si les autres peuvent percevoir le RSA ou l’allocation adulte handicapé ou une pension d’invalidité, il reste environ un NERP sur quatre sans revenu personnel ni minimum social, vivant en couple avec un conjoint ayant lui-même des ressources personnelles. L’existence de ces situations avant la retraite peut ainsi « faire craindre le développement de poches de pauvreté, dans lesquelles se retrouveraient des seniors qui, tout en ne pouvant pas encore bénéficier d’une pension de retraite, ne parviennent plus à retrouver un emploi et ont épuisé leurs droits dans les divers régimes sociaux autres que la retraite ». La part des personnes hors de l’emploi et hors de la retraite entre 53 et 69 ans diminue entre 2005 et 2012, de 19 % à 14,6 %. Depuis, elle reste relativement stable autour de 15 % de 2013 à 2018.