Le monde du travail a changé, de même que l’attente vis-à-vis de notre institution. Il est logique qu’il y ait un besoin de redéfinir ce qui est attendu des SST. Nous avons proposé une offre que devrait assurer tout SST partout en France. Une fois établi ce que chacun doit proposer, il faut déterminer l’implantation et la capacité à répondre à la demande. À partir de là, on peut envisager des fusions ou des mutualisations de moyens correspondant à la diversité des territoires, qui appelle des réponses différentes. L’important, c’est de bien définir ce qui est attendu des SST, avec des indicateurs pour vérifier et réguler. Ensuite, à travers des fusions et des mutualisations, il s’agit d’assurer l’effectivité et l’évaluation du service rendu.
Les critiques portant sur les différences d’offres entre SST sont fondées, car elles existent. Elles sont liées à la démographie médicale, inégalement répartie sur le territoire. C’est une critique qui peut aussi être faite aux hôpitaux ou à la médecine de ville. Le prix payé par l’entreprise peut être différent aussi. Cela ne va pas du simple au double, mais il peut y avoir un écart. Cela tient à ce que les SST sont des associations privées qui n’ont pas les mêmes charges partout du fait de la diversité des territoires. Avoir une seule offre et un seul prix est impossible. Il sera possible en revanche d’avoir un cahier et des critères communs, y compris dans le cadre d’une certification que nous souhaitons.
