Pour relancer le système de formation professionnelle comme il en a l’intention, l’exécutif pourrait s’appuyer sur un triptyque FNE-Formation/PIC/CPF. C’est ce qui ressort des rencontres entre organisations patronales et syndicales et ministère du Travail menées du 12 au 16 juin dernier. Selon le scénario qui semble se dessiner, le gouvernement pourrait choisir de donner un sérieux coup d’accélérateur aux dispositifs de formation existants. Peu utilisés durant le confinement – selon l’étude Acemo-Covid de la Dares réalisée en avril dernier, seuls 4,7 % des salariés ont, en effet, été formés durant la crise –, les 500 millions d’euros du FNE-Formation mis sur la table par le ministère du Travail au mois de mars seraient encore en grande partie intacts et leur reliquat pourrait se voir mobilisé pour financer des actions de formation à partir de septembre, affirme une source syndicale.
Autres dispositifs mobilisables, le Plan d’investissement dans les compétences (PIC), jusqu’à présent ouvert au bénéfice des chômeurs de longue durée et des jeunes éloignés de l’emploi, pourrait se voir étendu aux salariés ayant perdu leur emploi pendant la crise du Covid. Enfin, le Compte personnel de formation (CPF) des salariés pourrait également se voir renforcé pour les lendemains de crise. Notamment grâce à des abondements multiples (employeurs, branches, régions, Pôle emploi, etc.).