Depuis plusieurs mois, le gouvernement nord-coréen faisait pression sur les entreprises chinoises pour qu’elles portent le salaire mensuel moyen à environ 400 euros pour les Nord-Coréens qui travaillent en Chine. D’autant que le gouvernement nord-coréen prélève une partie des revenus de ces salariés, sous la forme d’une participation au « fonds de loyauté » mis en place par Pyongyang… Mais les sociétés chinoises renâclaient, estimant qu’une telle augmentation, qui représenterait un bond de 40 %, aurait été, disaient-elles, trop lourde à porter… Or il y a quelques semaines, les autorités nord-coréennes ont saisi l’occasion que leur offrait la crise du coronavirus pour ordonner aux travailleurs émigrés en Chine de rentrer chez eux. Privées de cette main-d’œuvre, les entreprises chinoises se sont enfin décidées à obtempérer. De nouveaux contrats, d’une durée de deux ans, seraient en cours de négociation. Avec une augmentation de salaire à la clé. Si le montant de l’augmentation est encore inconnu à ce jour, les autorités nord-coréennes ont déjà prévenu, selon des sources citées par la presse, qu’elles augmenteraient la participation des salariés au fameux « fonds de loyauté »…