La crise sanitaire a indéniablement affecté la qualité de vie au travail. La charge de travail de nombreux salariés s’est alourdie avec le confinement pour limiter la perte d’activité, notamment. Interrogés, fin avril, par OpinionWay pour le cabinet Empreinte humaine, 58 % d’entre eux trouvaient que les journées n’avaient jamais été aussi longues et 51 % disaient ne pas avoir de moment de répit. Cette surcharge de travail, mais aussi parfois l’absence d’outils adaptés, la multiplication des visioconférences nécessitées par un besoin de coordination, ou le manque d’autonomie dans le déroulement du travail, par exemple, ont même suscité une forme de détresse psychologique chez 47 % de salariés. Car autant le travail à distance peut être source de bien-être et d’engagement lorsqu’il est bien accompagné, autant son manque d’organisation peut avoir des effets dévastateurs sur la santé mentale des travailleurs. Ce n’est donc pas surprenant si 53 % des personnes désireuses de télétravailler demandent en contrepartie des règles de fonctionnement claires. Une attente à prendre en considération, lors des négociations à venir, pour les entreprises qui souhaitent repenser leur organisation et pérenniser le home office.