Il s’agit d’un appel à une « mobilisation générale » autour de l’apprentissage afin que tout l’écosystème (jeunes, familles, CFA, Opco, entreprises…) s’implique pour garantir une place en apprentissage à un maximum de candidats. Comment ? Par le soutien financier aux TPE de moins de 50 salariés ou le prolongement des mesures permettant à un CFA de garder six mois un jeune apprenti même sans entreprise d’accueil, mais aussi par diverses mesures comme le prolongement d’un an de la prise en charge des Opco au tarif actuel, leur investissement dans une aide à la fourniture d’équipement aux apprentis ou une action des régions pour faciliter la prise en charge de leurs frais de transports, d’hébergement ou de restauration. Surtout, ce que nous demandons, c’est une grande campagne d’information sur l’apprentissage pour ne pas briser la dynamique engagée l’an dernier.
L’ambiance est effectivement morose chez les très petites entreprises. Elles sont très inquiètes pour leur avenir. Signe des temps, moins de 10 % d’entre elles ont recouru aux prêts garantis par l’État pendant la crise. Pour passer le choc, elles n’ont pas eu d’autre choix que de puiser dans leur trésorerie. Elles ont aujourd’hui besoin de relancer leur activité avant de penser à l’apprentissage. C’est pourquoi elles doivent bénéficier d’exonérations de charges – et pas seulement de reports ! – et de loyers. Ainsi, elles pourront repartir et se réinvestir dans l’apprentissage.