logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

L’actualité

Pays-Bas : Les syndicats alertent contre des licenciements chez Tata Steel

L’actualité | Internationale | publié le : 01.06.2020 | Lys Zohin

Après avoir licencié le patron de son usine de Ijmuiden, près d’Amsterdam, le géant de la métallurgie Tata Steel a annoncé une réduction d’un millier de postes, sur les 9 000 que compte cette unité de production. Non seulement les représentants des salariés se sont élevés contre le licenciement du directeur de l’usine, qu’ils jugent « incompréhensible et malvenu », mais surtout, ils s’indignent de la perspective de destructions d’emplois. Une stratégie qui privilégie, selon eux, les postes basés au Royaume-Uni. « Cela fait des années que les actionnaires, en Inde, de même que la direction de Tata Steel en Europe n’arrivent pas à trouver de solution aux défis posés par la situation au Royaume-Uni », ont-ils indiqué. Et si le patron de l’entité néerlandaise a été licencié, c’est qu’il voulait défendre les activités aux Pays-Bas, insistent-ils. Depuis plusieurs années, en effet, les comptes de Tata Steel, outre-Manche, sont dans le rouge. Au point que, dans le sillage d’une décision de l’Union européenne bloquant la constitution d’une joint venture entre Tata Steel et l’Allemand Thyssenkrupp, la société avait lancé, en novembre dernier, un « programme de transformation », qui se serait traduit par la perte de 3 000 emplois en Europe. Son déploiement avait été suspendu en avril dernier en raison de la crise du coronavirus et il devait être relancé en juillet. Mais alors que les usines tournent au ralenti du fait de la moindre demande d’acier de l’industrie automobile, le groupe a décidé d’accélérer sa mutation et ses plans de licenciements, en commençant par les Pays-Bas.

Auteur

  • Lys Zohin