Une enquête réalisée par l’Association nationale des DRH, du 26 mars au 6 avril 2020 auprès de 550 répondants, met en valeur une gestion de la crise sanitaire due au coronavirus en parfaite symbiose entre la direction générale et la DRH ainsi que l’efficacité du dialogue social. Les mesures d’urgence mises en place pour reprendre le chemin des bureaux dès le 11 mai ont visé à garantir la santé et la sécurité des salariés.
Les premières mesures mises en place ont été le respect des gestes barrières et des contrôles de la distanciation sociale pour la majorité des entreprises qui se sont exprimées. Malgré la pénurie de matériel de protection, 82 % des répondants ont pu fournir des masques, des gels hydroalcooliques et des vitres de protection, etc. En outre, trois quarts des organisations ont intensifié le nettoyage et la désinfection de leurs locaux. L’organisation du travail a été chamboulée : 64 % des répondants déclarent avoir fait réaménager les espaces de travail et 57 % ont aménagé le temps de travail. Les membres des CSE sont restés les interlocuteurs privilégiés à travers des échanges formels ou informels régulièrement organisés. Ils ont ainsi réglé les demandes de droit de retrait ou de droit d’alerte des salariés. De fait, seuls 14 % des répondants ont été confrontés à l’exercice.