Les photos de travailleurs débarquant d’un avion en provenance de Sofia ont fait le tour des réseaux sociaux. Pourquoi la société Keelings, qui produit des fruits, n’a-t-elle pas cherché plus près, en Irlande même, alors que des milliers de salariés sont au chômage ?, se demandent certains élus. Mais Keelings se défend, déclarant qu’il était « important de conserver la main-d’œuvre, formée depuis plusieurs années, pour ces travaux ». D’autres producteurs observent qu’embaucher un Irlandais et le former prendrait six mois, et que les Irlandais ne sont pas intéressés par ce genre de tâche. À preuve, pendant la crise de 2008, alors que le taux de chômage était particulièrement élevé, les petites annonces pour des travaux des champs n’avaient recueilli quasiment aucune candidature locale, font-ils valoir.