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Au Japon, l'État aide aussi les hôtesses de bar et les prostituées

ISRH | L’actualité internationale | publié le : 06.04.2020 | Lys Zohin

Sous la pression d’organisations de défense des travailleuses et travailleurs du sexe, qui dénoncaient une « discrimination occupationnelle », le Gouvernement japonais a annoncé qu’il allait finalement permettre aux hôtesses de bar et aux prostituées de toucher l’aide accordée aux parents dans l’impossibilité de travailler du fait de la fermeture des écoles.

À l’origine, les autorités nippones avaient lancé un programme d’aide spécifique pour les travailleurs indépendants, allouant à tous ceux qui devaient s’occuper de leurs enfants, et qui ne pouvaient donc pas travailler, une somme équivalant à 35 euros par jour, sur la période du 27 février au 30 juin. Or, les hôtesses et les prostituées étaient écartées du dispositif. Pris à partie, le ministère de la Santé avait fait valoir que, par le passé, il avait été en butte à des problèmes d’ordre légal en matière de subventions à des établissements souvent liés au crime organisé. Les associations de défense des hôtesses de bar et des prostituées considéraient, elles, que cette exclusion faisait courir un risque accru à des personnes déjà très vulnérables, dont des mères célibataires, nombreuses parmi les prostituées.

Auteur

  • Lys Zohin