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Les syndicats sri-lankais s'inquiètent pour les travailleurs des plantations de thé

ISRH | L’actualité internationale | publié le : 26.04.2020 | Lys Zohin

Depuis mars et la propagation de l’épidémie de coronavirus, le Sri Lanka vit sous couvre-feu et en confinement général. L’économie est à l’arrêt, à une exception près, prévue par le Gouvernement : les plantations de thé. Or, selon le syndicat des travailleurs des plantations, le Ceylon Workers’ Red Flag Union, les mesures de précaution sanitaires y sont quasiment inexistantes. Certains salariés ont dû eux-mêmes s’équiper de masques. Et si ces derniers sont fournis par les planteurs, leur coût est déduit des salaires… En outre, les conditions d’hygiène, dans les baraquements surpeuplés où logent les travailleurs, sont inadéquates, pointent les syndicats. Déjà, l’an dernier, ils étaient montés au créneau, manifestant pour que le salaire minimum dans les plantations (équivalant à moins de 5 euros par jour) soit doublé. Et les plantations dites éthiques ne font pas mieux. Selon une enquête menée par la Fondation Thomson Reuters, l’an dernier, dans certaines plantations certifiées équitables, des ouvriers recevaient, après toute une série de déductions, 10 centimes d’euros par jour… En 2019, le montant des exportations de thé du Sri Lanka s’est pourtant élevé à plus d’un milliard d’euros.

Auteur

  • Lys Zohin