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Le Chili renonce au certificat Covid-19 pour les salariés

ISRH | L’actualité internationale | publié le : 12.05.2020 | Lys Zohin

Le Gouvernement voulait identifier les personnes ayant contracté le virus.

Crédit photo Kzenon/AdobeStock

Le gouvernement chilien a abandonné l’idée de doter les salariés infectés par le coronavirus d’un document concernant leur santé. Il devait d’abord s’appeler « passeport immunité », puis « carnet Covid ». Finalement, ce ne sera rien de tout cela. Le document en question aurait indiquési le salarié avait contracté le Covid-19 et était immunisé. L’initiative – une première dans le monde – annoncée il y a quelque temps, avait fait débat et avait été condamnée, notamment par l’OMS et par l’ancienne présidente du Chili, Michelle Bachelet, devenue haut-commissaire aux droits de l’homme à l’ONU. D’abord parce que les scientifiques ne sont pas certains qu’une infection conduit automatiquement à l’immunité, ni pour combien de temps. Ensuite parce que, selon le ministre chilien de la Santé, Jaime Mañalich, un tel certificat aurait été de nature à « entraîner des discriminations, en particulier dans l’emploi ». Un impact auquel, manifestement, il n’avait pas pensé au départ mais que lui ont rappelé les détracteurs du projet… Selon le gouvernement, l’objectif initial de ce carnet de santé était de permettre aux salariés répondant aux critères de pouvoir, sur les trois mois de validité du certificat, « aider la communauté » – parents ou voisins – pendant la période de confinement, sans risquer d’infecter qui que ce soit, ni d’être de nouveau contaminé.

Auteur

  • Lys Zohin