Présente dans de nombreux pays atteints par le coronavirus, la société d’origine suédoise a profité des dispositifs mis en place par les Gouvernements pour aider les salariés mis en activité partielle. Et alors que ses 374 magasins à travers le monde ouvrent de nouveau, elle a décidé, selon les informations qu’elle a fournies, de rembourser les allocations-chômage dont ses collaborateurs ont bénéficié en Belgique, en Croatie, en République Tchèque, en Irlande, au Portugal, en Roumanie, en Serbie, en Espagne et aux États-Unis. Ikea est actuellement en discussion avec les autorités de ces pays pour en fixer les modalités. En raison des différences concernant les dispositifs de chômage partiel mis en place, la société déclare ne pas savoir avec précision quel en sera le montant total. « Même si nous ne savons pas exactement comment les choses vont évoluer, nous en savons plus qu’en février et en mars sur nos activités et nous sommes confiants », a-t-elle expliqué dans un communiqué. Par ailleurs, au Royaume-Uni, la société a bien mis ses 10 000 salariés au chômage partiel, mais sans demander l’aide de l’État.

Ikea n’est pas la seule multinationale à s’engager aujourd’hui à rembourser les allocations touchées par ses salariés. Dans le collimateur des autorités européennes pour ses pratiques d’optimisation fiscale, elle affirme en tout cas que sa décision de rembourser les Gouvernements, notamment en Europe, n’a rien à voir avec une éventuelle perception négative du public. C’est simplement « la meilleure chose à faire ». La société a également mis sur pied un fonds de soutien de 50 millions de dollars pour aider les citoyens dans les différents pays où elle est présente.