Alors que les accords régionaux devaient arriver à échéance le 31 mars, IG Metall a finalement accepté un gel des augmentations de salaire jusqu’à la fin de l’année. Les négociations entre le plus grand syndicat allemand et les entreprises du secteur de la métallurgie avaient été suspendues, le 20 mars dernier, en raison de l’épidémie de coronavirus, en Rhénanie du Nord-Westphalie.

L’accord couvre environ quatre millions de salariés mais il devrait s’étendre au-delà, puisque les résultats des négociations dans le secteur de la métallurgie donnent souvent la tendance dans le reste de l’industrie allemande. D’autant que le syndicat espère des accords similaires pour d’autres secteurs dans un avenir proche, a-t-il indiqué sur son site Web. Les termes de l’accord en Rhénanie du Nord-Westphalie incluent également la possibilité pour les entreprises de réduire le temps de travail, en versant 80 % du salaire de base aux ouvriers.

En outre, IG Metall a conclu un accord avec ThyssenKrupp, et accepté le départ volontaire d’un total de 2 000 salariés sur les trois prochaines années. Le nouveau protocole, qui entre en vigueur le 1er avril 2020, court jusqu’au 31 mars 2026. À partir de 2026, quelque 1000 postes supplémentaires devraient être également supprimés chez Thyssenkrupp. L’accord vise à rendre le groupe plus compétitif face à la concurrence, notamment celle d’ArcelorMittal. Pour le court terme, IG Metall a également accepté des réductions de temps de travail durant les semaines à venir, accompagnées du versement de 80 % du salaire chez ThyssenKrupp.