Avec 444 000 ruptures conventionnelles signées en 2019, le nombre de séparations à l’amiable continue d’augmenter (+ 1,5 %), mais à un moindre rythme, indique la Dares le 28 février 2020. Sur la période 2014-2017, elles avaient en effet bondi de 7,3 % par an en moyenne. En vigueur depuis juin 2008, ce dispositif « permet à un employeur et à un salarié de rompre un contrat à durée indéterminée (CDI) d’un commun accord, ouvrant droit pour le salarié à une indemnité de rupture et aux allocations chômage ». Ce sont les cadres qui bénéficient des indemnités les plus avantageuses, comparés aux autres catégories socioprofessionnelles, à ancienneté égale. Leur indemnité médiane s’élève à 5 500 euros. La croissance des ruptures conventionnelles chez ces derniers reste ainsi « globalement dynamique » (+ 9,3 %, après + 10,8 % en 2018), comme chez les techniciens, contremaîtres et agents de maîtrise (+ 6,1 %). En revanche, l’indemnité médiane n’atteint que 1 000 euros chez les employés, catégorie pour laquelle elle enregistre un recul (-1,5 %), comme chez les ouvriers (-0,7 %).