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Des « entretiens métiers » plutôt que « professionnels »

L’actualité | publié le : 09.03.2020 | B. d’A.

FO est la première organisation syndicale à avoir annoncé, dès le 2 mars, son intention de signer l’ANI sur l’encadrement. La CFDT, pour sa part, s’attribue en partie la paternité du volet du projet d’accord consacré aux nouvelles responsabilités des cadres et managers comme aiguillons du développement des compétences de leurs collaborateurs. Particulièrement concernant la création d’une certification « CléA Manager » associée à un module de formation consacré à la gestion des télétravailleurs. Pour Laurent Mahieu, négociateur cédétiste et secrétaire général de la CFDT-Cadres, ce développement de la responsabilité des cadres sur ce sujet s’inscrit dans la continuité des rapports Pénicaud-Lachmann-Larose sur la santé au travail de février 2010 et de l’accord interprofessionnel de juin 2013 relatif à la QVT qui recommandaient la mise en place de formations pour managers à la question du travail à distance. « La ténacité est une vertu syndicale », s’amuse-t-il. Pour la Centrale de Belleville, le fait de confier aux cadres la responsabilité du développement des compétences constitue une occasion de développer l’entretien professionnel né de l’ANI du 14 décembre 2013. « Il faudrait même l’appeler “entretien métier” pour le différencier des autres entretiens », estime Anne-Florence Quintin, déléguée générale de l’Observatoire des cadres et du management de la CFDT. L’occasion aussi pour les managers de dispenser auprès des salariés l’information sur tous les types de formation existant tels l’Afest, la VAE ou la mobilisation du CPF.

Auteur

  • B. d’A.