Bien que l’orientation sexuelle soit intégrée dans la loi contre les discriminations depuis pas loin de 20 ans, près d’une personne LGBT+ sur six déclare avoir subi au moins une discrimination de la part de sa hiérarchie ou de la direction de l’entreprise. La prise en compte de la situation des personnes homosexuelles, bisexuelles, transgenres ou intersexes reste récente et loin d’être généralisée. À ce jour, seules 140 organisations, de grandes sociétés pour la plupart et quelques administrations, ont signé la Charte d’engagement LGBT+ de l’autre cercle. Une adhésion qui vise à assurer un environnement de travail inclusif pour les collaborateurs concernés, à soutenir ceux qui seraient victimes de propos ou d’actes discriminatoires et à partager les bonnes pratiques pour faire évoluer les mentalités, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de leurs murs. Si les progrès sont lents, les lignes ne demandent néanmoins qu’à bouger : 42 % des salariés LGBT+ reconnaissent que la signature de la Charte par leur entreprise les a aidés à être plus visibles au travail, contre 41 % en 2017. Une bonne nouvelle pour les personnes concernées, mais également pour les organisations dont la politique RH et RSE permet aux LGBT+ de s’épanouir au travail, d’exprimer pleinement leurs talents… et, in fine, de contribuer à la réussite de l’entreprise !