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Fonction publique : Un décret devrait lister les métiers pénibles

L’actualité | publié le : 10.02.2020 | N. T.

Les arbitrages sur la réforme des retraites dans la Fonction publique vont être rendus cette semaine. Une réunion prévue avec les syndicats et employeurs doit permettre de trancher différents points mis en discussion durant la concertation, engagée en décembre, sur la pénibilité et la gestion des fins de carrière. Seuls six des neuf syndicats du secteur ont participé, la CGT, FO et Solidaires ayant refusé d’y prendre part. Bien que la catégorie active, qui permet à certains fonctionnaires de partir cinq à dix ans avant l’âge légal d’ouverture des droits à la retraite, disparaisse dans une volonté de convergence entre les secteurs public et privé, certains métiers dangereux, qui n’ont pas d’équivalents dans le secteur privé, continueront à bénéficier de départs anticipés, a annoncé le secrétaire d’État Olivier Dussopt, le 31 janvier dernier, à l’issue des bilatérales. Ce sera notamment le cas des pompiers, des policiers, des douaniers de la branche surveillance, des surveillants pénitentiaires et des contrôleurs aériens. Un décret prévoira, profession par profession, les conditions du départ anticipé. Pour les fonctionnaires des catégories actives qui passeront dans le nouveau système (nés après 1975), il sera tenu compte du nombre d’années dans la catégorie, avec un système au prorata, sans minimum. Par ailleurs, la prise en compte de l’usure professionnelle de certains métiers sera renforcée. Une liste de métiers « pénibles », dont ceux d’infirmiers, d’aides-soignants ou d’égoutiers, devrait être établie selon un système de cotation, a indiqué Olivier Dussopt. Une possibilité de reclassement et de seconde carrière est envisagée. Concernant la retraite progressive, qui devrait être étendue à la fonction publique, la réunion avec les partenaires sociaux doit apporter une réponse à deux demandes unanimes des organisations syndicales : son ouverture aux générations nées avant 1975 et l’abaissement de l’âge de 62 ans, comme cela est prévu dans le projet de réforme, à 60 ans.

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  • N. T.