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États-Unis : Goldman Sachs s’engage pour la diversité

L’actualité | publié le : 10.02.2020 | L. Z.

Le forum économique de Davos est propice aux promesses. Parmi celles qui ont été faites par de grands patrons, l’annonce, par le PDG de Goldman Sachs, David Solomon, de ne plus accepter de participer à l’introduction en Bourse de sociétés qui n’auraient pas au moins une personne issue de la diversité au conseil d’administration, l’accent étant mis sur les femmes. La promesse prendra effet au 1er juillet prochain et sera appliquée aux sociétés basées en Europe et aux États-Unis. Et en 2021, la banque d’affaires exigera deux représentants de la diversité au conseil d’administration des sociétés qui veulent son aide pour entrer en Bourse. Goldman Sachs étant le leader mondial de ces activités, l’annonce a fait son effet. Les femmes n’étaient que 15 % dans les conseils d’administration outre-Atlantique en 2017. Elles sont aujourd’hui 20,3 %. Si plusieurs pays européens se sont dotés de réglementations sur les quotas dans les conseils d’administration, rien de tel côté américain. Le seul exemple vient de Californie, où une loi de 2018 stipule que chaque société cotée devait avoir au moins une femme présente dans son conseil à la fin 2019 et deux ou trois en 2021 pour des conseils d’au moins cinq administrateurs. Selon une analyse de l’agence Bloomberg, si tous les États américains suivaient l’exemple de la Californie, cela ouvrirait quelque 3 732 sièges pour des administratrices dans les sociétés de l’indice Russell 3 000. Qu’elles y soient contraintes ou décident de volontairement œuvrer à la diversité, les entreprises ont tout intérêt à réagir, si l’on en juge par le récent sondage de Glassdoor, montrant que non seulement 81 % des salariés américains préfèrent un environnement culturellement divers, mais qu’en plus, 61 % des femmes examinent la diversité au sein de la direction d’une entreprise lorsqu’elles font acte de candidature pour un poste.

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  • L. Z.