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Numérique : Les métiers intermédiaires, les plus menacés par les robots

L’actualité | publié le : 20.01.2020 | Gilmar sequeira martins

Des robots à la place de personnes ? Lors de la présentation du rapport sénatorial « Demain les robots : vers une transformation des emplois de service », Marie Mercier, sénatrice LR de Saône-et-Loire et rapporteure de la délégation à la prospective, a précisé d’emblée que « le risque d’automatisation le plus grand pèse sur les emplois intermédiaires qui gèrent des procédures normées ». Parmi les métiers les plus menacés figurent ceux liés à l’accueil, à l’animation dans les maisons de retraite ou encore les procédures administratives. Pour autant, elle estime que « la crainte d’un chômage technologique de masse ne paraît pas fondée », puisque, selon les études les plus récentes, 10 % à 15 % des emplois seraient menacés et non plus la moitié comme l’indiquaient des publications du début de la décennie. Une certitude s’impose cependant : cette transformation technologique va impacter les compétences et l’organisation du travail, qui pourraient être « bouleversés ». De son côté, René-Paul Savary, sénateur LR de la Marne, également rapporteur de la délégation, estime qu’il faut anticiper la « déstructuration des emplois » ainsi que le risque de délocalisation et les besoins de formation. Si des bornes doivent être posées – l’automatisation ne doit pas reproduire des biais, être un outil de manipulation ou faire disparaître les relations humaines –, il juge nécessaire « d’adapter la société et l’entreprise pour faire accepter » cette évolution. Pour relever ces défis, le gouvernement, par l’intermédiaire de Marc Fesneau, ministre des relations avec le Parlement, met en avant l’évolution de la formation initiale. Depuis 2016, l’enseignement au numérique a été introduit dans les classes de CP, mais aussi en seconde (1 h 30 de « sciences numériques ») et en Terminale (jusqu’à 6 heures). En 2020 sera par ailleurs créé le Capes d’enseignement numérique. Il appelle par ailleurs les branches à suivre l’exemple de l’Opco dont dépendent les centres d’appels qui forme chaque année 7 000 agents afin d’augmenter leurs compétences.

Auteur

  • Gilmar sequeira martins