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La pérennité de l’activité des autoentrepreneurs n’est pas liée au diplôme ou à l’expérience

Les clés | Tendance éco | publié le : 06.01.2020 |

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La pérennité de l’activité des autoentrepreneurs n’est pas liée au diplôme ou à l’expérience

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De plus en plus d’autoentrepreneurs parviennent à maintenir leur activité dans le temps. 54 % de ceux qui ont démarré en 2014 sont toujours actifs en 2017, contre 48 % au sein de la précédente génération (2010-2013), indique l’Insee le 11 décembre 2019. Ce pourcentage se rapproche de celui des entrepreneurs classiques (63 %). Mais il varie fortement selon le secteur d’activité. Il atteint ses plus hauts niveaux dans la santé humaine et l’action sociale (72 %) et l’enseignement (62 %), qui comptent davantage de femmes. Inversement, il est plus faible dans le transport et l’entreposage (36 %), à forte proportion d’hommes. Le genre est donc lié à la pérennité des activités, ce qui n’est pas le cas du diplôme et de l’expérience professionnelle. Ce sont toutefois deux atouts pour gagner plus. Le fait de détenir un diplôme apporte un gain de 1 300 euros par rapport à celui d’un autoentrepreneur sans diplôme qualifiant. De même, « s’il a déjà une expérience dans le même métier, son chiffre d’affaires est supérieur de 3 000 euros à celui d’un autoentrepreneur sans expérience ». Quoi qu’il en soit, le chiffre d’affaires moyen reste faible : 10 300 euros (7 600 euros en 2016 en complément d’activité, et 12 800 euros pour ceux en activité principale), ce qui peut provoquer des problèmes de trésorerie. Il apparaît plus élevé dans l’hébergement-restauration (15 600 euros) que dans les arts, spectacles et activités récréatives (6 500 euros) et l’industrie (8 200 euros).