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Sur le terrain

Mécénat de compétences : Ceetrus invite ses salariés au bénévolat

Sur le terrain | publié le : 02.12.2019 | Carine Mandère

En adéquation avec sa politique RSE, Ceetrus participe à la première édition lilloise de la Probono Factory, le 5 décembre. Profitant de la journée internationale du bénévolat, l’entreprise immobilière motive ses collaborateurs à s’engager dans des démarches de mécénat de compétences.

Connue sous le nom d’Immochan jusqu’en juin 2018, la filiale immobilière du groupe nordiste Auchan a fait évoluer son business model. Devenue Ceetrus, cette foncière commerciale est désormais un développeur immobilier mixte, qui construit et gère en France et à l’international non seulement des centres commerciaux mais aussi des logements, des bureaux ou de grandes infrastructures en ville. Dotée d’une politique RSE, l’entreprise cherche à impacter positivement son environnement et à développer des « connexions » humaines et urbaines. « Nous avons établi un partenariat avec Pro Bono Lab dans le droit fil de la fondation Ceetrus créée en 2010 qui soutient des entrepreneurs sociaux », indique Assya Guettaf, Leader Positive Impact de l’entreprise. « Comme tous les citoyens, nos équipes ressentent l’envie d’être utiles et de donner du sens à leurs actions. Chacun de nos collaborateurs est acteur de son devenir dans l’entreprise et est totalement impliqué dans son avenir. En étant partenaire de cette association, nous contribuons au développement de projets d’intérêt général et nous promouvons l’engagement citoyen. Le partage de compétences des collaborateurs de Ceetrus sert aussi à créer du lien », détaille-t-elle.

Un événement annuel dédié

Ne pas construire seulement des centres commerciaux mais aussi de nouvelles structures où des liens entre les habitants existent, c’est l’une des nouvelles missions de Ceetrus. L’entreprise met d’ailleurs en avant, dans son expertise de gestion de sites, sa capacité d’animation de communautés. Les salariés s’approprient cette culture d’entreprise. « Ils sont régulièrement invités à proposer d’aider des associations qui leur tiennent à cœur, que ce soit pour du mécénat d’entreprise, avec un soutien financier, ou pour les épauler en mettant leurs compétences à disposition. Depuis le changement de nom de l’entreprise, l’année dernière, nous avons créé un événement annuel dédié : le Ceetrus Day permet de mettre en lumière une association ou une entreprise de l’économie sociale et solidaire choisie par nos collaborateurs », explique Assya Guettaf. « Le slogan qui complète le nom Ceetrus “avec les citoyens et pour les citoyens” suit cette idée de coconstruction », ajoute-t-elle.

L’entreprise participe donc logiquement à la première édition de la Probono Factory, à Lille, ce jeudi 5 décembre, date correspondant à la journée internationale du bénévolat et du volontariat créée par l’ONU en 1985. « Nous avons fait un appel auprès de nos collaborateurs pour savoir s’il y avait des volontaires et avons vite obtenu des réponses positives, raconte Assya Guettaf. Trois salariés ont été motivés par le même programme organisé par Pro Bono Lab à Paris et sept autres collaborateurs participent à l’événement lillois, cette semaine. Au lieu de travailler de façon habituelle, ils vont accompagner les membres des associations locales lauréates et partager avec eux leurs compétences. »

Pro Bono Lab développe le partage de compétences

Précurseur, le Pro bono Lab, créé en 2011, est spécialisé en mécénat et bénévolat de compétences. Cette structure met en lien des organisations à finalité sociale avec des entreprises. Gratuitement, les associations ou ONG peuvent alors bénéficier d’un soutien concret grâce à la mise à disposition de compétences requises. L’antenne des Hauts-de-France, créée en 2018, lance cette année sa première édition de la Probono Factory. Cette journée événementielle va faire participer 50 volontaires (salariés, mais aussi étudiants ou personnes en recherche d’emploi) pour aider cinq associations en mécénat de compétences. « Le but est d’avoir une aide concrète et rapide sur des problématiques que nous avons préalablement étudiées, explique Ségolène Bunel, directrice du Pro Bono Lab Hauts-de-France. Des fiches de missions réalisables en équipes de dix permettent d’identifier les actions nécessaires à mettre en place. Des solutions sont trouvées durant la journée et un accompagnement va être prolongé. Une partie des bénévoles pourra poursuivre l’échange de compétences jusqu’en février 2020 ».

L’expression « Faire du pro bono » a d’abord été utilisée par des avocats acceptant de défendre gracieusement des clients dans l’incapacité de régler les honoraires. Cette formule s’est généralisée pour évoquer l’engagement de volontaires qui s’impliquent dans des initiatives d’intérêt général. C’est la locution latine « pro bono publico » signifiant « pour le bien public » qui en est à l’origine.

Auteur

  • Carine Mandère