L’entreprise est un bon vecteur pour sensibiliser les salariés au bénévolat car c’est un atout en termes de marque employeur et cela donne du sens au travail des salariés. Certaines entreprises choisissent d’agir directement sur leur territoire. En 2018, nous avons mené une action de sensibilisation avec Sanofi, à Gentilly, qui voulait permettre à ses collaborateurs de mener des actions de bénévolat à proximité, sur l’heure du déjeuner ou en sortant du travail, avec des associations locales. Une trentaine de salariés ont franchi le pas et sont devenus bénévoles.

Pour les RH, le bénévolat peut aussi être un vecteur d’acquisition de compétences pour les salariés. Certains peuvent ainsi acquérir une expérience dans des champs qu’ils ne pratiquent pas en entreprise (prise de parole en public, management d’équipes) et cette expérience peut ensuite être valorisée dans leur parcours professionnel. La Poste et Casino ont déjà entamé des réflexions dans ce sens. La loi Pacte devrait favoriser les actions en faveur de l’engagement des collaborateurs. Jusqu’à présent, les démarches visant à favoriser le bénévolat des salariés étaient portées par soit la Fondation, soit par la communication, soit les RH, soit la RSE. Avec la loi Pacte, elles seront incitées à coordonner leurs actions dans une optique « raison d’être ».