Si elles avaient pour but d’éloigner toutes mesures de réglementation à l’égard du réseau social et de satisfaire les élus au Congrès américain, selon la presse chinoise, les critiques de Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, sur la censure pratiquée par Pékin, divise les salariés américains et chinois. La société embauche en masse des chinois, directement de Chine. Or ces derniers, qui soutiennent la politique des autorités chinoises, voient d’un mauvais œil ce qu’ils considèrent comme des préjugés vis-à-vis de leur pays. Même chose pour les rencontres qui ont eu lieu entre Zuckerberg et le président de Taïwan d’une part et un élu pro-démocracie de Hong-Kong. Cette rébellion des salariés chinois, alors que Facebook est déjà embarrassé par le suicide d’un salarié chinois dans ses locaux californiens, en septembre dernier, inquiète la direction, qui craint pour la réputation de l’entreprise.