C’est le point d’indice de l’Index mondial des compétences publié par le cabinet de recrutement Hays en 2019. Un score identique à celui de 2018, calculé en fonction de sept indicateurs clés sur 33 marchés du travail nationaux évalués. Selon que ce score est situé au-dessus ou au-dessous de 5, le marché de l’emploi est considéré comme plus « rigide » ou plus « souple » que la normale. La France fait partie des 22 pays à obtenir une note supérieure ou égale à 5 avec 6, en augmentation par rapport aux années précédentes, ce qui démontre une hausse de l’inadéquation entre l’offre et la demande. Parmi les enseignements à retenir : la note du taux de participation au marché du travail est passée de 4,7 à 5,2, ce qui signifie que le réservoir de talents s’est réduit, alors que les chômeurs ne disposent pas des compétences requises pour les postes disponibles. Par ailleurs, la pression sur les salaires, tous secteurs confondus, s’est accrue de 1,2 point en plus mais reste sous la barre des 5. Enfin, pour l’ensemble des pays, l’IA et la mondialisation pourraient frapper plus largement les femmes : le rapport, qui analyse l’impact potentiel des discriminations homme/femme sur les emplois, indique que les salaires dans les professions à prédominance féminine sont plus bas et plus touchés par les effets négatifs de la mondialisation et de l’automatisation.