Un record. Selon une récente étude menée par la centrale syndicale britannique TUC, le nombre de salariés qui travaillent régulièrement de nuit atteint actuellement 3,2 millions. Parmi lesquels on trouve près d’un million de personnes de plus de 50 ans. En cinq ans, quelque 173 00 personnes, dont 222 000 de plus de 60 ans et 69 000 de plus de 65 ans, ont ainsi rejoint les rangs des travailleurs de nuit. La raison tient essentiellement à ce que, d’une part, les carrières sont plus longues, et d’autre part, de nombreux postes, notamment dans les métiers de services et de santé, impliquant du travail nocturne ont été créés ces dernières années. Sans oublier le fait que les jeunes rechignent de plus en plus au travail de nuit. Au-delà d’alerter sur les risques pour la santé et la vie sociale et familiale du phénomène, Frances O’Grady, la secrétaire générale de la TUC, a déclaré : « Nous devons beaucoup à ces salariés, qui font fonctionner le pays pendant que nous dormons, et les autorités n’en font pas assez pour les protéger et les récompenser ».