La branche des bureaux d’études techniques, cabinets d’ingénieurs-conseils et des sociétés de conseil (Betic) s’est dotée d’un nouvel accord sur la formation professionnelle, le développement des compétences et l’employabilité depuis le 31 octobre 2019. Un accord signé par les deux organisations d’employeurs (Syntec et Cinov) et quatre syndicats de salariés. Seule FO réserve encore son paraphe pour des questions de mandat mais devrait, elle aussi, finir par apposer son paraphe sur le document. « Notre dernier accord datait de 2015 et, dans une branche comme la nôtre très challengée par les nouvelles technologies, il était normal de rentrer à nouveau en négociation pour nous adapter aux dispositions conventionnelles de la réforme du 5 septembre 2018 une fois passée l’étape de la création de l’Opco Atlas », précise Dominique Tissot, DGA du Cinov en charge des affaires sociales.

L’enjeu, pour cette branche de 66 000 entreprises comprenant 96 % de PME-TPE, consistait à conserver une contribution conventionnelle suffisante pour assurer le financement de certaines opérations particulières comme les « actions collectives nationales » : des formations thématiques (IA, etc.) trans-entreprises. Pari réussi : les partenaires sociaux se sont entendus sur le maintien de deux contributions (0,025 % de la masse salariale pour les employeurs de moins de 50 salariés, 0,1 % au-delà), soit 30 millions d’euros par an. L’accord prévoit aussi un développement de 10 % de l’apprentissage (11 000 apprentis aujourd’hui) sur deux ans dans une branche plutôt habituée à signer des contrats de professionnalisation (18 500 à ce jour).